Header image  
Des images et des souvenirs  
  
 

 Image 2
Albums photos

 
 Image 2
Cartes & itinéraires

 
 
Sri Lanka - Avril 2015

Etape 23 - De Udawalawe à Bentota

Jeudi 16 avril. Après cette matinée incroyable passée à Uduwalawe, c'est avec quelque regret que l'on quitte cet endroit unique au monde... La route du sud nous attend. Et c'est avec le soleil revenu que l'on redescend vers la côte dans un slalom permanent entre tuk-tuks et vaches sacrées. Au bout de la course, pointe la magnifique plage de Mirissa***. Soleil, sable blanc, cocotiers et trimarans de pêcheurs... La carte postale iddylique d'un Sri Lanka de farniente. Tout cela vaut bien un petit arrêt, le temps d'en prendre plein les mirettes. Cette plage a un tel cachet avec tous ces beaux bateaux de pêche traditionnels. Bon, pour ceux qui ont peu plus de temps à passer ici, il faut savoir que c'est l'endroit idéal pour observer les baleines bleues. De nombreuses excursions sont organisées ici, à partir de ce port.

On continue à longer la côte en direction d'Unawatuna*** et on aperçoit enfin ce que nous somme venus chercher en ce début d'après-midi : les fameux pêcheurs à pied du Sri Lanka, qui plantent leurs échasses dans les eaux de l'océan Indien à l'affût des poissons. La carte postale du Sri Lanka. L'image qui vient tout de suite se coucher sur la couverture de tous les guides de voyage spécialisés. La grosse arnaque en fait ! Il y a belle lurette que les pêcheurs à pied du Sri Lanka ne pêchent plus que les touristes qui s'arrêtent le long de la route pour les prendre en photo. Une fois devant la plage, il faut les voir sauter de leur poste de pêche pour venir vous accoster et vous réclamer quelques roupies par clichés. La voilà, la pêche du Sri Lanka. D'ailleurs, si on observe bien, aucune ligne n'est attachée à leur canne. Un comble. Mais bon, c'est vrai que l'image reste belle.

Au bout du chemin, voici la ville de Galle***, sans doute la plus belle ville du Sri Lanka avec ses belles demeures coloniales, ses vestiges du passé, son fort et ses remparts. Son architecture est typique des anciennes colonies néerlandaises. A bien des égards, elle me rappelle Malacca, en Malaisie, elle aussi conquise tour à tour par les Portugais, les Hollandais et les Anglais. Pour y entrer d'ailleurs, il faut d'abord passer la vieille porte hollandaise . Bienvenue à Galle (prononcez ga-lé).

Dans l'antiquité, Galle pourrait être la fameuse cité de Tarsis, la cité où le roi Salomon se procurait pierres précieuses et épices... Toujours est-il qu'elle fut surtout connue quand elle fut conquise par les Portugais, en 1505. 80 ans plus tard, ces derniers érigèrent un premier fortin qu'ils agrandirent ensuite pour se protéger des autochtones, puis munirent de bastions et de remparts. En 1640, les Hollandais s'emparèrent de Galle, puis entreprirent la construction du grand fort actuel, d'une superficie de 36 ha, qui occupe presque tout le promontoire qui domine la ville. Impossible de manquer le Flag Rock, le rocher du drapeau. De là, on domine l'ensemble des remparts et de la vieille ville... Sans oublier le beau panorama sur la mer. Sympa comme tout. Endroit très chouette, mais difficile de résister à la chaleur accablante. A l'entrée, un charmeur de serpent tente de charmer une jolie blonde pour quelques roupies srilankaises...

Un peu plus bas, dans la vieille ville, impossible de passer à côté de la plus vieille église de la ville, réformée bien sûr, datant de la domination hollandaise. Bâtie en 1640, elle renferme les pierres tombales de l'ancien cimetière hollandais.

Après la construction du fort, au XVIIe siècle, Galle devint le principal port du pays pendant 200 ans, escale incontournable pour les navires entre l'Asie et l'Europe. Mais lorsque Galle passa aux mains des Britanniques, en 1796, le commerce s'était déjà déplacé vers Colombo.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
Dernières destinations